Le Grenelle de l’environnement se focalisait sur les solutions d’efficacité énergétique dite « passive », consistant à améliorer l’isolation des bâtiments par la rénovation thermique l’amélioration du rendement des équipements.
Mais les solutions dites actives qui consistent à piloter la consommation d’énergie au plus près des besoins réels, grâce au contrôle des réseaux (smart Grids) et aux compteurs intelligents, ouvriraient la porte à des économies considérables, pour un investissement limité. Les mentalités ont changé et une étude Rexel montre que 74 % des personnes ont compris qu’ils étaient les acteurs de cette transition énergétique et que les politiques n’étaient là que pour soutenir financièrement l’investissement.
Une autre étude récente, « L’efficacité énergétique, levier de la transition énergétique », présente les gains liés à la mise en place de ces solutions d’efficacité énergétique active. Une économie potentielle d’énergie de 17 milliards d’euros annuellement est envisagée, soit un tiers de la facture énergétique nationale. La seule mise en place de l’efficacité énergétique active permet de diminuer de 19 à 28 % la consommation énergétique du bâtiment. Le retour sur investissement n’est alors que de 3 à 7 ans pour le tertiaire et de 6 à 13 ans pour les logements, contre une vingtaine d’années pour la rénovation thermique d’un logement.
Les acteurs de la filière électrique des courants fort et faible sont prêts à relever ce défi et présenteront leurs solutions lors du salon Elec Home&Building qui se tiendra à Villepinte du 4 au 8 novembre. Des systèmes de plus en plus intelligents pour contrôler, réguler, automatiser et piloter tous les usages des bâtiments que sont l’éclairage, la communication, la climatisation, la ventilation mais, surtout, le chauffage.
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