Les trois jours suivants étaient consacrés à l’exposition traditionnelle marquée par la démesure de certains stands, notamment dans le domaine de l’affichage vidéo, les annonces de nouveaux produits, avec surprise, la disparition du buzz 3D de l’an dernier, remplacé par l’ultra haute définition et la progression du nombre de stands consacrés à la domotique et enfin rassemblés dans le même secteur du RAI d’Amsterdam. Dans ces halls, l’accent était évidemment mis sur les solutions de diffusion sonore et de distribution vidéo mais il est frappant de voir à quel point les pure players de la centralisation domotique prennent de l’importance de même que les fournisseurs de produits KNX qui sont de plus en plus présents sur ce salon historiquement dédié à l’audiovisuel. Une nouvelle fois, même si les solutions liées à la gestion de l’énergie, à la sécurité ou au maintien à domicile ne sont quasiment pas représentées, la domotique démontre sa capacité à exister en parallèle de la filière électrique, en l’occurrence ici, à travers le prisme du monde du multimédia.
Malgré une conjoncture difficile, le salon ISE continue de s’étendre avec un hall supplémentaire et poursuit sa progression en battant son record de fréquentation. Certains intégrateurs, dont de nombreux français, ont bien compris que c’est une période idéale pour former ses équipes, échanger avec ses paires, consolider ses relations avec ses fournisseurs et dénicher des produits innovants. Gageons que le prochain salon regroupant Batimat et Interclima+elec, qui aura lieu à Paris en novembre prochain, saura relever le défi et démontrer que Paris est candidat pour détrôner Amsterdam et devenir la capitale européenne du smart home & building.