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Promotelec lance une websérie

Il s’agit de courtes séquences animées destinées à mettre en scène les bons usages des équipements électriques domestiques afin de mieux comprendre les enjeux de la sécurité et de la performance énergétique. En tout, une vingtaine d’épisodes seront proposés aux internautes, au rythme d’un épisode toutes les deux semaines pendant quatre mois, par le biais d’une diffusion multicanale : sur le site de l’association Promotelec, sur sa page Facebook, sur une chaîne Youtube dédiée et également auprès de blogs « influents » dans les thématiques rénovation et construction.L’association a fait appel à l’agence de conseil Visual Link, qui l’accompagne déjà dans sa gestion de la politique des réseaux sociaux. « L’objectif de Promotelec est de sensibiliser le grand public« , explique Damien Schoennahl, chargé du projet. « L’agence a opté pour la vidéo, gage d’accessibilité, de large diffusion et d’un ton décalé« . Visual Link s’est attaché les services de la société de production Big Company afin de produire la vingtaine de films. « Ce qui nous a intéressé avec la vidéo en 3D et ce personnage de M. ‘Tout-le-monde’ que l’on retrouve au fil des épisodes, c’est le sentiment d’identification qu’elle permet« , analyse Carole Spinella, responsable des Opérations marketing & communication chez Promotelec.

Un vecteur pédagogique, ludique et efficace
Car, l’électricité ne se voit pas. « Il fallait donc des images percutantes qui rendent tangibles notre message de prévention au service d’un habitat sûr, adapté à chacun, économe et respectueux de l’environnement« , expose Carole Spinella. « La Minute Promotelec répond à une logique d’efficacité : notre association n’a pas les moyens de lancer une campagne télé massive. La partie digitale est donc plus adaptée. D’autant qu’il est facile de suivre le nombre de clics et les relais, nous visons modestement 10.000 vues par vidéo« , surenchérit Damien Hasbroucq, le directeur de l’association. Le budget de l’opération se monte à 60.000 €, tout compris.

« On essaie toujours d’être très pédagogiques, en particulier par rapport au logement ancien dont 50 % n’ont pas de mise à la terre par exemple. Nous expliquons les risques à envisager lors d’une arrivée dans un tel habitat afin d’aider à la décision de lancement d’éventuels travaux« . Car le cœur de cible de l’association est celle des 30-45 ans, potentiellement la tranche d’âge de la population qui loue et achète des biens. Mais pas seulement : « A travers notre support sympathique, on essaie aussi de toucher les plus jeunes, pour les sensibiliser en amont« , conclut Damien Hasbroucq.

Les deux premiers épisodes de la websérie « La mise à la terre » et « Le disjoncteur différentiel » :

Filière 3e: