La « navigation » d’un ingénieur-architecte STX France Cruise, filiale française de la société de construction navale sud-coréenne STX Shipbuilding, est actionnaire majoritaire des chantiers navals à Saint-Nazaire, ex-Chantiers de l’Atlantique (1). Y exerce notamment Gaëtan Danigo, chef de projet. Son secteur d’activité est le paquebot et les navires de croisière ; plus particulièrement l’aménagement des « locaux » publics. […]
La « navigation » d’un ingénieur-architecte
STX France Cruise, filiale française de la société de construction navale sud-coréenne STX Shipbuilding, est actionnaire majoritaire des chantiers navals à Saint-Nazaire, ex-Chantiers de l’Atlantique (1). Y exerce notamment Gaëtan Danigo, chef de projet. Son secteur d’activité est le paquebot et les navires de croisière ; plus particulièrement l’aménagement des « locaux » publics. Éclairage sur sa formation professionnelle « atypique » en France.
Son diplôme d’ingénieur « décroché », en 1994, à l’ESTP (École spéciale des travaux publics), ne satisfait pas pleinement Gaëtan Danigo. Après cette formation rationnelle, il lui manquait une approche plus sensible, a-t-il estimé. D’où le suivi d’un 2e cycle à l’École nationale d’architecture de Paris La Villette. Tout en préparant son diplôme de DPLG, il rejoint, en 1997, l’agence d’architecture dirigée par Thierry Bouchez, où il s’initie à la conception et à l’agencement de magasins, en particulier ceux de GAP. C’est là que se confirme pour lui l’importance de la lumière ! Car, dans les formations suivies par Gaëtan Danigo, cette technologie a totalisé peu d’heures de cours. Elle était inexistante à l’ESTP. Quant à l’École d’architecture, les coloristes et plasticiens Annick et Jean Desmier ont inscrit la lumière au cœur de leur enseignement. « Mais c’est en exerçant auprès de Thierry Bouchez que l’éclairage a pris réellement tout son sens », se félicite-t-il encore aujourd’hui.
Ce Breton d’origine se languissait de la mer. Aussi, en 2000, l’occasion se présentant pour rejoindre les chantiers de STX France, à Saint-Nazaire, il saisit cette opportunité qui l’ouvre au monde de l’aménagement des paquebots et navires de croisière. Il y découvre, d’une part, l’omniprésence de l’incandescence, de l’halogène et du néon pour l’éclairage et, d’autre part, le souhait des armateurs d’économiser l’énergie consommée par des « bâtiments » de plus en plus imposants. « D’où, depuis déjà 5 ans, des tests relatifs à la technologie LED… plus coûteuse », conclut Gaëtan Danigo en précisant que, par rapport à une puissance moyenne installée de 70 MW, l’éclairage en représente entre 1,5 et 2,5 %. À suivre donc le double discours partageant aujourd’hui les armateurs : diminution des consommations énergétiques ; maîtrise des coûts de construction des navires.
(1) Également du chantier naval Leroux STX à Lorient.