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À la une – Suis-je un bon ange gardien? – Électricien3e n°38

 

Si l’électricien veut rester un acteur majeur du marché de la sécurité dans le résidentiel et le tertiaire, il lui faudra d’abord imaginer la vie de son client dans son intérieur.

Dans ce village à l’ouest de l’Ile-de-France, la vieille dame pensait que sa maison était bien sécurisée. Son électricien était venu il y a deux ans pour installer une alarme. Durant cette période, la personne âgée a vécu avec l’illusion que, à la moindre intrusion chez elle, une assourdissante sonnerie ferait fuir les voleurs les plus tenaces. Mais voilà, ce mercredi soir de fin mai, l’alarme n’a pas fonctionné. Les voleurs sont rentrés par une fenêtre et ont réussi à débrancher téléphone et système d’alarme.

On compte actuellement quelque 400 000 cambriolages en France, et l’électricien est au centre des solutions pour lutter contre ce phénomène de société. Jusqu’à il y a peu, 54 % des Français jugeaient l’alarme comme étant l’outil le plus dissuasif contre les intrusions.

Les évolutions technologiques apportent depuis une quinzaine d’années des solutions de plus en plus innovantes. Si l’électricien veut rester un acteur majeur du marché de la sécurité dans le résidentiel et le tertiaire, il lui faudra d’abord imaginer la vie de son client dans son intérieur. Les produits proposés doivent intégrer deux fonctions essentielles en termes de sécurité : absence et présence. Comme il est de plus en plus possible d’offrir une protection partielle, il faudra dorénavant tenir compte des habitudes de vie de chaque membre de la famille. Une bonne offre d’appareillage de sécurité et un découpage en deux zones adaptées – présence et absence de chaque personne – sont nécessaires. Il ne faut pas oublier que chaque individu aura besoin de traverser des zones protégées avant d’entrer ou de sortir de la maison. Pour répondre à ces exigences, des détecteurs correspondant à ces zones sont installés et classés dans la catégorie « entrée et/ou sortie » retardée (en mode présence et en mode absence). Attention à ne pas oublier les délais nécessaires pour entrer et sortir, ils ne doivent pas être trop longs.

Tout cela bouleverse la relation de l’électricien à son client. La sécurité dans le résidentiel est en train de passer de l’ère de l’alarme à celui de la domotique. Internet et la technologie permettent de plus en plus un contrôle à distance et les équipements ne cessent de s’améliorer. Autrefois rudimentaires et parfois peu efficaces – qui n’a pas entendu la sirène d’un voisin retentir sans raison apparente en pleine nuit –, ce sont aujourd’hui des outils de communication en temps réel avec lesquels on peut bâtir des systèmes sur mesure, selon les besoins. On recourt donc de moins en moins aux lignes téléphoniques pour transmettre les informations aux centrales de surveillance et on leur préfère désormais le lien sans fil par connexion cellulaire.

L’électricien de la vieille dame de l’ouest de l’Ile-de-France doit savoir que les systèmes de sécurité d’aujourd’hui peuvent faire davantage que protéger les objets de valeur de sa cliente. Ils peuvent par courriel avertir de l’intrusion de voleurs, ou encore  envoyer chez elle et sans délai une ambulance si elle est souffrante.

RENCONTRE AVEC CHRISTIAN VIAL UN ÉLECTRICIEN RESPONSABLE

À l’ouest de Paris, Christian Vial est un artisan qui a consciencedes atouts, mais aussi des inconvénients qu’il y a à être responsable de l’équipement en systèmes de sécurité d’un logement. Rencontre.

C’est dans le parc de Maisons-Laffitte que Christian Vial a fait le choix de présenter ses deux offres produits liées à la sécurité résidentielle : un interphone et surtout des portiers vidéo dont il a équipé une maison d’un certain standing. Ce jour-là, Christian Vial doit vérifier l’installation de l’un de ces portiers vidéo de chez Airphone, société qui depuis 1948 est considérée comme étant un des géants de la fabrication d’interphones, avec 1 400 salariés et une présence dans 60 pays.

Christian Vial fait partie de ces électriciens qui ne proposent que les produits dont ils ont une parfaite maîtrise. « Les propriétaires de cette maison avaient une simple sonnerie qui est tombée en panne. J’ai tout simplement proposé d’équiper leur porte d’entrée en portiers vidéo, et je n’ai pas été plus loin », raconte l’électricien. Il faut dire que le fondateur de la société Cvelec est un artisan qui a la tête sur les épaules et témoigne d’un parcours exemplaire. Longtemps cadre supérieur au sein de sociétés françaises et internationales, notamment à Londres, c’est à l’âge de 42 ans qu’il décide d’une reconversion dans un métier en phase avec sa passion pour la construction et surtout pour l‘électricité, et qu’il obtient avec succès son CAP d’électricien. Six ans après, il gagne haut la main le premier prix au concours Stars et Métiers 2009, organisé par la chambre des métiers et la Banque Populaire. Aujourd’hui, Cvelec est composée de deux salariés expérimentés dans le domaine.

L’artisan, basé à Sartrouville, intervient aujourd’hui dans sept domaines électriques du secteur résidentiel. Féru d’automatismes, Christian Vial commence à promouvoir son savoir-faire dans le domaine de la domotique. Il ne cache pas que, si l’installation des systèmes de sécurité oblige l’électricien à s’engager devant le client comme responsable de ce qui pourrait arriver le jour d’une intrusion, la protection d’une demeure intégrée dans un ensemble d’offres multimédia et domotique mérite d’être tentée. Christian Vial propose la conception et l’installation d’un système domotique, selon les différentes fonctions à automatiser. C’est-à-dire tout un programme, et « les applications s’étendent à tous les équipements de la maison : volets roulants, éclairage, scénario de départ, d’arrivée, d’absence, d’accès, portail, garage, et les autres domaines viendront par la suite : régulation du chauffage, de la climatisation, alarme, vidéosurveillance, télésurveillance, commande à distance via le téléphone classique (RTC) ou Internet ».

LES SOLUTIONS CLÉS EN MAIN DE DELTA DORE

Acteur traditionnel de l’offre domotique, l’équipementier breton vient de mettre sur le marché des alarmes radio de sa gamme Packs Pro Tyxal. Présentation de cette offre qui se décline en trois solutions de produits.

Tenant compte de la réalité du marché des systèmes de sécurité dans le résidentiel et le tertiaire, Delta Dore, spécialiste des solutions domotiques, met à disposition des professionnels trois nouvelles compositions d’alarme radio Tyxal : le Pack Pro « appartement», le Pack Pro « maison » et sa déclinaison « sélectif animaux », ainsi qu’un Pack « technique ». L’entreprise joue la carte de solutions clés en main, fiables et pratiques. Sa volonté est de permettre aux installateurs de proposer à leurs clients un moyen sûr et efficace de se protéger des intrusions et des risques techniques (dégât des eaux, panne de secteur, incendie, etc.), selon leur superficie et leurs spécificités. Se voulant didactique, Delta Dore a revu pour l’occasion le packaging de sa gamme Packs Pro Tyxal, notamment avec une offre d’informations indispensables à la lecture simplifiée. Chez Delta Dore, on affirme que « ces packs, régis par le protocole radio X2D, assurent une parfaite sécurité pour leurs utilisateurs : pour dormir ou partir l’esprit tranquille ! »

La déclinaison en trois packs Pro résume la volonté de Delta Dore de s’inscrire dans une offre de systèmes de sécurité propres à l’esprit de celui de la domotique.

LE PACK PRO APPARTEMENT

Il est adapté à des surfaces inférieures à 100 m2. Le pack intègre : une sirène centrale une zone à quatre tonalités différentes ; un clavier de commande intérieur pour activer ou désactiver rapidement et facilement son alarme ; un microdétecteur d’ouverture idéal pour les baies vitrées.

LE PACK PRO MAISON

Sa fonction principale est la détection des intrusions. Il est composé : d’une sirène centrale quatre zones qui permet de couvrir l’ensemble de l’habitation ; de deux détecteurs de mouvement à 90° et d’une portée de douze mètres ; de deux télécommandes destinées à faciliter la mise en route ou l’arrêt de l’alarme. Pour personnaliser la configuration du Pack Pro Maison, il faut consulter l’historique de programmation et s’informer sur l’état du système. La grande innovation concerne la détection des animaux. « Les détecteurs de mouvement ont été remplacés par deux détecteurs infrarouges sélectifs animaux, qui prennent en compte les animaux jusqu’à 40 kilos. »

LE PACK PRO TECHNIQUE

Destiné particulièrement à la détection de fumées, de fuites d’eau et aux coupures électriques dans les habitations, le Pack Pro Technique se distingue par son détecteur de fumée optique, « particulièrement efficace pour alerter sur les risques d’émanation de fumée à évolution lente ».

 

CDVI, UNE ENTREPRISE AU SERVICE DU CONTRÔLE D’ACCÈS ET DU VERROUILLAGE

C’est une des sociétés françaises les plus innovantes dans le secteur des systèmes de sécurité pour le résidentiel. Présente dans une vingtaine de pays, CDVI investit 20 % de son effectif dans la recherche & développement.

Née au tournant des années 80, CDVI est une entreprise qui s’est développée dans un secteur particulier de la sécurité du résidentiel, celui du contrôle d’accès et du verrouillage. En constante progression, CDVI compte aujourd’hui une vingtaine de filiales à travers le monde et un effectif de 240 collaborateurs, la moitié en France, et son siège est à Pantin. Avec un chiffre d’affaires en constante augmentation (14 %), CDVI décline régulièrement ses produits. Pour réussir sa progression sur ce segment du marché des systèmes de sécurité, la société a misé sa stratégie sur la conception, la production et la commercialisation. Chaque année, l’investissement dans la recherche & développement représente 20 % de ses effectifs, pour rester à la pointe de l’innovation technologique et de la demande du marché. « La société détient un nombre important de brevets (2 500 références). Pilotée à partir du siège social, la phase de conception est concrétisée en collaboration avec ses filiales et de centres de recherche renommés (ex. : Institut Pierre et Marie Curie). »

CDVI est déjà présente par exemple dans les solutions biométriques ultra-sécurisées. À la pointe de cette technologie, CDVI propose des solutions adaptées aux sites sensibles et permettant une intégration sur des systèmes de contrôle d’accès centralisés ou autonomes. Dans cette gamme, la société offre une solution dite « Double Technologie » avec le Cabaprox, associant Mifare® et lecteur biométrique pour un double avantage : simplifier ce type de contrôle d’accès et conserver une sécurité optimum. Pour la production, CDVI possède un centre de logistique et une nouvelle usine, celle de sa filiale Leo à Bury, dans l’Oise. Avec ses 10 000 m2 au sol, elle est équipée de machines ultramodernes, et, pour éviter toutes contraintes de stockage, la méthode du « flux tendu » est privilégiée.

Un des derniers produits mis sur le marché est le DGA de la gamme Digicode® avec électronique intégrée, entièrement dédié à la sécurité des accès. Ce produit est préconisé en complément d’un interphone ou d’un vidéophone pour contrôler les portes et portails (équipés ou non d’un automatisme). « Son design et sa haute résistance au vandalisme prédispose le DGA à sécuriser les accès des environnements industriels et résidentiels. Compatible avec l’ensemble des solutions de verrouillage CDVI, il pourra s’adapter à la configuration des choix tout en offrant un haut niveau de sécurité », explique-t-on chez CDVI. Le DGA possède une sauvegarde permanente de la mémoire, une signalisation lumineuse et sonore et 100 codes programmables en quatre, cinq ou six termes.

 

LA PROTECTION EXTÉRIEURE, SOLUTION CONTRE L’INTRUSION DANS L’HABITAT

Peu encombrants, fiables, les équipements infrarouges autorisent des usages variés, de la protection d’un site industriel étendu à celle de l’enceinte d’une habitation résidentielle.

 

Grâce au développement des nouvelles technologies, les solutions de détection immatérielle à infrarouge deviennent un acteur important sur le marché des systèmes de sécurité dans le résidentiel. Tour d’horizon.

Jusque-là jugées complexes en raison de leur mise en oeuvre et de leur coût, les solutions de détection extérieure intéressent de plus en plus installateurs et clients. Au mois de mars dernier, le site d’information du salon Expoprotection* a consacré une étude à ces solutions. Une en particulier peut intéresser les électriciens, celle utilisant les rayons infrarouges, outil qui s’est démocratisé et développé sur tous les marchés.

Le meilleur exemple est celui des barrières de faible portée qui permettent d’assurer la protection de petits périmètres, sans oublier les détecteurs de façade, destinés particulièrement à la surveillance de l’habitat. Tout d’abord, il apparaît que la sécurisation d’un périmètre ne produit pas un résultat unilatéral. Une barrière infrarouge a besoin d’une programmation et ne va pas couvrir tous les besoins sur tous les terrains. Il s’agit plutôt de se demander comment tirer le meilleur parti d’un équipement de détection, et à quel endroit. Expoprotection a consulté Yves Monneret, qui dirige Sorhea, une société spécialisée dans la protection immatérielle électronique : « La règle Apsad R81 (référentiel technique de certification Apsad de service) définit plusieurs zones de protection, suivant lesquelles les préconisations vont différer. La zone SA1 définit le périmètre de la propriété. C’est le domaine des barrières infrarouges actives et hyperfréquence, tandis que la zone SA2, qui définit l’espace entre la périmétrie et le bâtiment sensible, est davantage le terrain de la protection volumétrique (infrarouge passif et hyperfréquence à effet Doppler essentiellement). Enfin, pour la protection du bâtiment, les équipements laser peuvent assurer une protection en façade. » Chaque technologie de détection a ses applications et les usages tendent à préconiser des solutions hétérogènes, combinant protection périmétrique et volumétrique, de plus en plus associées à un dispositif de levée de doute vidéo. Le développement d’offres globales (barrières immatérielles, mais aussi détection de choc sur clôture, etc.) témoignent de cette volonté d’apporter des solutions adaptées et complémentaires. Une tendance visible chez les fabricants qui s’emploient à développer une approche plus transversale de la détection extérieure.

Aujourd’hui au point, la technologie infrarouge profite davantage d’évolutions notables que de véritables innovations. C’est en effet une technologie éprouvée et qui reste la plus préconisée sur le marché français de la détection périmétrique. Peu encombrants, fiables, les équipements infrarouges autorisent des usages variés, de la protection d’un site industriel étendu à celle de l’enceinte d’une habitation résidentielle. La plupart des colonnes infrarouges du marché comportent de 2 à 32 faisceaux, en fonction du niveau de sécurité souhaité. Pour offrir un niveau de détection satisfaisant, on admet qu’une colonne infrarouge doit comporter huit faisceaux en moyenne.

L’ÉCLECTISME DE SCHNEIDER ELECTRIC DANS LE RÉSIDENTIEL ET LE PETIT TERTIAIRE

La lecture du « Catalogue résidentiel et petit tertiaire » d’un acteur phare du secteur énergétique, Schneider, permet de mesurer l’étendue de l’offre. De la sécurité incendie aux alarmes, en passant par l’éclairage de sécurité, présentation des solutions de Schneider Electric

Pour lutter contre les incendies, le fabricant propose des détecteurs autonomes avertisseurs de fumée. Le principe de fonctionnement de cet outil est la détection optique de fumée par lumière diffuse (effet Tyndall). La mise en réseau par fil permet l’installation de 40 détecteurs de fumée (longueur totale de la ligne : jusqu’à 500 m) maximum, tandis que la mise en réseau par radiofréquence connecte jusqu’à 10 détecteurs de fumée radio.

En cas d’incendie, les tableaux d’alarme de type 4 permettent, suite à un déclenchement manuel, de diffuser un signal sonore d’évacuation pendant cinq minutes au maximum et éventuellement un message enregistré. En cas de réarmement du déclencheur manuel pendant ces cinq minutes, la diffusion du signal sonore est stoppée.

Les blocs autonomes d’alarme sonore de type Ma ou Ma-Me font partie d’un système d’alarme autonome utilisé pour donner l’ordre d’évacuer le public et le personnel. Le signal sonore agit pendant au moins cinq minutes et le produit a une autonomie de 72 h en veille et 6 mois à l’arrêt.

Les blocs autonomes d’alarme sonore principaux et satellites, dits BAAS Pr, en association avec des BAAS Sa ou Sa-Me, fonctionnent de la même façon.

Le détecteur autonome déclencheur secouru permet d’assurer la mise en sécurité d’un local ou d’un volume grâce à la commande directe à sécurité positive d’organes asservis (3 au maximum). Cette commande peut être lancée par l’intermédiaire d’une détection automatique ou d’un déclencheur manuel. Exemple d’organes asservis : porte coupe-feu (simple ou double battant), organe de désenfumage, clapets ou volets d’une gaine de conditionnement d’air, porte d’issue de secours, etc.

Dans le secteur de l’éclairage de sécurité, Schneider Electric offre la gamme Pyros, déclinée en quatre catégories : les solutions centralisées, les BAES standard, les BAES autotestables et les BAES adressables. Les sources centralisées permettent l’alimentation permanente de luminaires spécifiques de types fluorescents, à lampes incandescentes, fluocompactes ou à LED. Les luminaires d’évacuation sont utilisés pour faciliter l’évacuation des locaux recevant du public, en cas de défaillance du système d’éclairage normal. Ils signalisent l’accès aux issues de secours pour faciliter la circulation et l’évacuation des personnes dans le bâtiment (obstacles, changements de direction). En cas de coupure secteur, une source centralisée garantit leur fonctionnement pendant une heure. Derniers exemples, les coffrets et alarmes. Pour les coffrets de sécurité qui équipent le matériel de chaufferie, ceux-ci permettent de mettre hors tension, depuis l’extérieur de la chaufferie, des installations d’éclairage et de force motrice. Enfin, les coffrets pour ventilateur de désenfumage, Desis, solution certifiée prête à l’emploi, assurent le démarrage progressif d’un ventilateur de désenfumage utilisé dans les établissements recevant du public.

 

URMET CAPTIV, LE CONTRÔLE D’ACCÈS SOUS ADSL/IP

C’est un secteur en pleine croissance sur lequel surfe la filiale française du fabricant italien Urmet Captiv. Zoom sur son offre contrôle d’accès sous ADSL/IP.

La solution ADSL/IP dans le résidentiel a le vent en poupe. Les clients sont de plus en plus intéressés par la diversité des services couverts (accès illimité à Internet, téléphonie illimitée, monétique, TV…). Il est donc tout à fait logique que les industriels du secteur de l’interphonie et du contrôle d’accès utilisent ce nouveau canal. Urmet Captiv est de ceux-là : « La nécessité de vivre en sécurité devient primordiale dans notre vie de tous les jours et le contrôle d’accès n’est plus seulement une exigence du secteur tertiaire, mais il s’étend de plus en plus au marché résidentiel. Simplifiez et sécurisez la gestion de vos résidences via le site Internet. »

Pour offrir un service fiable du contrôle d’accès sous ADSL/IP, chez Urmet Captiv France on a créé un véritable écosystème pour répondre aux besoins des clients, qu’ils soient professionnels ou particuliers. Urmet France compte 35 commerciaux et prescripteurs itinérants, 12 commerciaux sédentaires qui accompagnent au quotidien les distributeurs, des installateurs et des donneurs d’ordre intervenant sur les marchés résidentiel et tertiaire. Toute cette organisation a à sa tête un responsable qualité qui veille en permanence au respect de son fonctionnement et de la qualité des produits. 16 techniciens, dont 10 hotliners et 6 itinérants sur zone, assurent une assistance technique performante (schémas de câblage, dépannages, interventions sur site, mises en service).

Tout cela a permis à Urmet Captiv d’écouler 4 millions de clés électroniques en France et 2 millions de plus, gérées via le site www.visiosoftweb.com. Il s’agit d’un site Internet sécurisé qui permet de gérer à distance le contrôle d’accès et la communication auprès des résidants. Il permet de diriger sur Internet une gestion multisites et une gestion multi-utilisateurs simultanées. Les utilisateurs (administrateurs, gestionnaires, responsables de site, gardiens) doivent être munis d’un mot de passe et d’un badge d’accès de délégation de droits et peuvent travailler sur une même base de données sécurisée via Internet.

Pour convaincre d’un contrôle d’accès sous ADSL/IP, chez Urmet on a un titre, « Solution de sécurisation et de communication en temps réel », et des explications : « Le seul protocole commun à l’ensemble des communications de données sur Internet est le protocole IP, et c’est ce protocole qui est utilisé par Urmet. » Celui-ci permet d’utiliser l’ADSL pour communiquer avec plusieurs systèmes dont le contrôle d’accès, l’interphonie, la vidéosurveillance, la télégestion… L’adresse IP (Internet Protocol) est le numéro qui identifie chaque ordinateur ou matériel connecté à Internet (ex. : modem, modem/routeur). Elle est fixe (identique à chaque connexion) ou dynamique (nouveau numéro à chaque connexion), est-il écrit sur la plaquette du fabricant.

Enfin, il y a l’argument qui explique l’avenir certain du contrôle d’accès sous ADSL/IP dans le résidentiel. Depuis le 1er janvier 2010, tous les immeubles neufs de plus de 25 logements doivent obligatoirement être équipés d’un réseau de fibres optiques, en plus du réseau téléphonique classique en cuivre. Prévue par le code de la construction, cette obligation à la charge des promoteurs sera étendue à tous les immeubles neufs au début de l’année 2011.

 

Filière 3e:
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