Nous avons attiré l’attention des lecteurs, dans le précédent numéro de j3e, sur l’impérieuse nécessité de distinguer la fourniture des énergies de la gestion de la performance énergétique. Devant les réactions insistant sur l’importance de cette séparation, il nous a paru nécessaire d’aller plus loin dans cette approche.
Le Grenelle de l’environnement se plaçait dans le temps, les installations et le bâtiment ayant une durée d’amortissement importante. À partir du moment où la variable est l’énergie, celle-ci ne peut être prise en compte avec la même approche.
Le contrôle des coûts de fonctionnement va se faire notamment en minorant au maximum la variable énergétique, d’où, entre autres, les bâtiments à énergie positive. Cependant, la majorité des installations concernent des bâtiments anciens. Il conviendra donc de distinguer l’efficacité énergétique passive et active. Les deux étant complémentaires, sachant que, au niveau du bâtiment, les travaux seront définitifs alors que la gestion de l’efficacité énergétique nécessite des efforts quotidiens liés aux mesures et à la vigilance de chacun.
L’indispensable coopération entre tous les intervenants amène à trouver un catalyseur. Ce sera le rôle de l’entreprise, qui proposera et gérera le contrat d’efficacité énergétique. Cette responsabilité reposera sur une connaissance à la fois des conditions d’exploitation du bâtiment et des performances des installations techniques qui seront installées ou maintenues.
Vous retrouverez dans les prochains numéros, dans le cadre des « entretiens de j3e », des échanges entre les différents intervenants, qu’ils soient architecte, bureau d’étude, entrepreneur, ensemblier ou constructeur.
Notre site www.blog3e.com sera également le lieu d’un dialogue facilitant, par l’expérience et l’échange, la progression de l’efficacité énergétique.