Unique en France pour l’énergie d’un tramway, le partenariat public-privé signé entre INEO, Groupe GDF SUEZ et la communauté d’agglomération du Grand Dijon entre dans sa phase active Pour son premier essai technique dans la ville, ce jeudi 16 février 2012, le tramway du Grand Dijon sera exceptionnellement conduit par François Rebsamen – Sénateur-Maire de […]
Unique en France pour l’énergie d’un tramway, le partenariat public-privé signé entre INEO, Groupe GDF SUEZ et la communauté d’agglomération du Grand Dijon entre dans sa phase active
Pour son premier essai technique dans la ville, ce jeudi 16 février 2012, le tramway du Grand Dijon sera exceptionnellement conduit par François Rebsamen – Sénateur-Maire de Dijon, Président du Grand Dijon – et Guy Lacroix – Président Directeur Général d’INEO, Groupe GDF SUEZ. Un baptême du rail qui ponctue un calendrier ambitieux, maîtrisé pour la pose des équipements électriques du réseau de tramway, mené en parfaite coordination avec la construction de la plateforme sur laquelle filent les 20 km de voie ferrée. Le choix de mandater un partenaire unique – INEO, filiale de GDF SUEZ, associé pour le financement au FIDEPP, groupe Caisse d’Epargne / Natixis – afin d’assurer l’ensemble du pack énergie du projet durant 26 ans se révèle déjà gagnant.
Rappelons que lors de sa signature, en juillet 2010, ce partenariat public-privé se positionnait comme une première en France par l’étendue de ses prestations. Conception, construction, exploitation, maintenance, financement : toutes les missions liées aux équipements électriques et aux systèmes de commande des deux futures lignes de tramway sont intégralement gérées par INEO. L’entreprise assurera aussi l’approvisionnement électrique du réseau jusqu’en 2036, avec des garanties pour la maîtrise du coût de l’énergie grâce à l’aide de la branche Energie France de GDF SUEZ.
Gage d’une gestion maîtrisée du projet, accélérateur du planning des travaux, ce contrat exemplaire répond en outre aux exigences du Grand Dijon en termes de développement durable. Du côté des énergies renouvelables, INEO installe actuellement plus de 5000 modules photovoltaïques (ce qui représente près d’un hectare de panneaux) sur les toits du futur dépôt tram-bus de l’agglomération. De quoi obtenir une production annuelle de 1 GWh, soit l’équivalent du besoin de 500 foyers. Et pour améliorer l’efficacité énergétique de l’ensemble du projet, un bilan énergétique sera réalisé tous les ans avec Keolis, futur exploitant du tramway, afin d’apporter des améliorations pour l’année suivante. En matière d’emploi, l’entreprise s’est engagée à employer 10% de personnes en difficulté d’insertion, tout en confiant au moins 70% des prestations de maintenance des équipements à des entreprises dijonnaises. Enfin, sur un volet purement financier, ce contrat d’un montant total de 176 millions d’euros (hors indexation), permet un gain d’environ 10 millions d’euros par rapport à un dispositif placé sous seule maîtrise d’ouvrage publique.
50 ans après la disparition du tram à Dijon, ce premier essai d’une rame, nouvelle génération, marque ainsi une arrivée historique, et résolument dans son siècle.